A l'heure où le
Grenelle de
l'Environnement commence à produire ses premiers effets, nous sommes
tout à fait encouragés à poursuivre notre action de vigilance
vis-à-vis du développement des transports aériens et du bruit
qu'il génère.
Nous ne croyons plus à l'hypothétique ouverture d'un troisième aéroport parisien dans un délai raisonnable (d'ailleurs le Grenelle de l'Environnement l'interdit), pas plus qu'à la fermeture pure et simple d'Orly ! Par contre, AVEVY participe très activement aux réflexions actuelles concernant son transfert. Nous devons néanmoins être réalistes, admettre que nous apprécions les avions lorsque nous partons en vacances, et que ceux-ci sont un formidable moyen de développement humain, social et économique.
Il nous faut néanmoins explorer avec les acteurs du trafic aérien (autorités, compagnies, pilotes, contrôleurs du ciel, constructeurs, motoristes) les options permettant de réduire vite et fort les nuisances, tant sonores qu'atmosphériques : leurs effets sur la santé sont aujourd'hui largement démontrés. La croissance du trafic aérien, probablement inévitable, ne peut se faire sans la protection de la santé publique, surtout celle des générations à venir qui seront encore davantage exposées à ces nuisances si les mesures indispensables ne sont pas prises. Reconnaissons néanmoins que la Direction Générale de l'Aviation Civile a commencé à prendre bruit et pollution atmosphérique en compte. Bien que certaines critiques pleuvent actuellement sur ce Grenelle, le sujet des nuisances aériennes voit des décisions être prises, confirmées aujourd’hui, et en partie mises en place. Nous en constatons même les premières conséquences.
Pour tenter d'agir sur toutes les nuisances produites par les avions, et donc d'influencer les autorités afin qu'elles fassent évoluer les réglementations et procédures, il est d'abord nécessaire de comprendre l'extrême complexité de la navigation aérienne : c'est l'un des objectifs du contenu de ce nouveau site Internet.
Nos actions sont concrètes : nous faisons respecter la spécificité d’Orly (couvre-feu et limitation à 250.000 créneaux horaires attribuables par an au maximum) ainsi que les législations en cours (procédures aériennes et sanctions en cas de non respect). Au sein du Pôle d’Orly, nous travaillons également main dans la main avec les décideurs (nous y avons une voix délibérative), et ce pour faire évoluer avec réalisme la situation dans le respect des contraintes qui sont multiples (développement économique, emploi, entreprise, innovation, parc immobilier et crise du logement). Nous tenons cependant d'abord compte de l'impact négatif sur les populations survolées avec, pour fil conducteur, l’ordre des priorités prôné par le Ministère des Transports en matière de circulation aérienne : sécurité puis environnement puis rentabilité.
Nous avons besoin de votre soutien pour asseoir notre crédibilité, soutenir nos démarches et prouver, si besoin était, qu'il s'agit bien d'un souci majeur de qualité de vie.