par Olivier » Sam Oct 28, 2017 11:20 am
Ceci dit, en attendant d'éventuelles protestations exaspérées, c'est un problème de nature politique (lutte d'influence entre des intérêts économiques - ceux de l'aéroport - et la vie et la santé des centaines de milliers de personnes qui vivent à proximité) qui devrait quand même pouvoir préférentiellement se régler sur le terrain politique, en s'assurant que nos représentants oeuvrent réellement et efficacement contre ces nuisances.
Il suffirait alors que la masse critique d'élus (maires, députés, etc.) soit atteinte pour obtenir gain de cause (par exemple faire passer dans la loi une limite des mouvements annuels plus contraignante et un couvre-feu de durée sensiblement augmentée ; et/ou, si cela fait sens, restreindre les vols aux avions les moins bruyants et polluants) ; c'est quand même l'intérêt de la démocratie de défendre l'intérêt du plus grand nombre ; et de toute façon de telles nuisances sont de moins en moins socialement acceptées, les perspectives de maintien durable d'un aéroport dans un tissu urbain aussi dense posent question.
Après tout, si les Parisiens réussissent déjà à chasser un grand nombre de moteurs Diesel de leur ville dès aujourd'hui (avant une interdiction complète dès 2024), et ont déjà officiellement décidé à horizon donné (dès 2030) de la fin chez eux des moteurs thermiques tout court, qui comprendrait que les communes voisines d'Orly puissent accepter de rester dans un bruit et une pollution incomparablement supérieurs ? Les temps changent !
Donc, mon avis : il serait bénéfique que chacun contacte son maire et son député pour s'assurer qu'ils ont bien pris la mesure du problème et oeuvrent activement et efficacement à sa résolution - sous un vigilant contrôle démocratique, bien entendu. Cela peut faire des merveilles.
Olivier.